COllectif Démarche Durable

Paysage frugal / territoire frugal

Lundi 19 septembre 2016
en collaboration avec l’ICEB & EKOPOLIS

et en préfiguration du OFF du Développement Durable 2017

à partir de 18 h 30,

dans le cadre des ICEB cafés
Maison de l’Architecture
148 Rue du Faubourg Saint-Martin, 75010 Paris

sur le thème : paysage frugal / territoire frugal
avec la participation de : Laure Planchais grand prix national du paysage 2012 *(voir texte ci-dessous) et Lydie Chamblas architecte paysagiste (CO2D)

La frugalité est une réponse adaptée à la recherche de qualité et de « bien vivre » dans un contexte rendu difficile par la pénurie des ressources (énergie, eau, matières premières) et la dégradation du climat et de la biodiversité.
La frugalité n’est ni abstinence ni austérité. Elle a comme objectif la satisfaction des besoins des hommes et femmes. Mais avec une réflexion sur ces besoins pour en assurer une répartition équitable et durable.
Une technique frugale doit être réfléchie, utile, non polluante et non gaspilleuse, facilement réparable et recyclable. La frugalité s’oppose ainsi à une approche techniciste du paysage et du territoire.

La renaissance de la formation de paysagistes en France dans les années 1970 est issue de pionniers qui ont insufflé un esprit de frugalité prépondérant dans cette discipline de l’aménagement du territoire : 

Tirer parti (e) (s) du site ;
Bien faire avec très peu, voire « rien » pour proposer un avenir aux lieux !
Cette sobriété s’est accompagnée de beaucoup d’ingéniosité intellectuelle et technique avant même qu’un vocabulaire savant et « bien-pensant » s’empare des enjeux écologiques, climatiques et sociologiques actuels.
L’espace du projet doit retrouver cet esprit d’aventure, à l’affut « des petites merveilles découvertes fortuitement au détour d’un chemin », s’inscrire dans un pragmatisme bienveillant, en empathie avec les lieux, pédagogue, inventif, rusé : ambitieux et enthousiaste.
Dans cette approche, la qualité du territoire du quotidien est un enjeu majeur à défendre. Ordinaire ou banal ne veut pas dire médiocre. Donner envie d’aller visiter les lieux qui concentrent le plus de monde journalièrement est un fondamental. 

Laure Planchais 

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